Nous appellerons ainsi cette typologie un peu « sauvage » qui permet à certains homéopathes de dire à coup sûr, à la vue de certains malades : celui-là est Hepar Sulfur, cet autre est Natrum muriaticum, cet autre encore est Carbo vegetabilis et celui-ci est Phosphoras.
Il se donne ainsi mentalement une première indication du remède dont le malade est comme le reflet. Bien sûr, il s'agira, à travers la longue consultation, de vérifier le bien-fondé de cette première impression, en confrontant les symptômes exposés et observés aux pathogénésies envisagées. Mais lors du premier diagnostic, les traits du visage, la couleur des yeux et des cheveux, le teint, l'embonpoint, la démarche, le maintien, la façon de s'asseoir, les gestes, etc., sont déjà, pour un « vieil » homéopathe, autant de signes importants dont quelques-uns sont peut-être décisifs. Mais il faut pour cela une longue pratique des hommes malades et sains, et une connaissance approfondie de la médecine homéopathique.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire