Les substances minérales utilisées en homéothérapie sont soit d'origine naturelle, soit produites par syn, thèse chimique. Parmi les corps simples, il faut citer en premier lieu les métaux et les métalloïdes à l'état pur tels le fer (Ferrum), le cuivre (Cuprum), le soufre (Sulfur), l'iode (Iodum) et l'or (Aurum). La plupart des corps composés (sels, anhydrides, hydroxydes, etc.) sont utilisés à l'état le plus pur. Parmi les exceptions, citons surtout le sel marin (Natrum mur), préféré au chlorure de sodium. Certains corps complexes d'origine naturelle, des minerais, sont également employés, tels la bauxite, la pechblende et le gypse. On utilise même certains pétroles.
- Triturations et dilutions
Pour obtenir l'équivalent des teintures-mères des substances végétales, on doit, dans le cas des substances minérales, employer d'autres techniques. La plus ancienne, inventée par Hahnemann, consiste à triturer avec du lactose (sucre du lait) les substances minérales solides réduites en poudre très fine.
Une méthode nouvelle utilise aujourd'hui, quand c'est possible, les métaux rendus colloïdaux ou, plus récemment encore, rendus solubles par ultrasons ou rayons ultraviolets. Certaines substances minérales peuvent être facilement diluées dans différents solvants, particulièrement l'eau et l'alcool. Les traditionalistes préfèrent cependant utiliser la trituration dans tous les cas. Celle-ci est en tout cas indispensable lorsque la substance minérale est insoluble dans l'eau ou l'alcool. Elle sera réduite en poudre impalpable et triturée avec le lactose qui est un véhicule neutre du médicament homéopathique.
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