Principes et Remèdes

En quoi l'homéopathie diffère-t-elle de l'allopathie? Quels sont les principes de cette "médecine douce", ses limites et ses possibilités? Toute la lumière sur le sujet, pour comprendre et choisir en connaissance de cause. De A à Z, les maux et les malaises les plus courants que l'on peut soigner soi-même; les principaux remèdes, avec leurs caractéristiques et leurs indications selon les symptômes.

LES PRINCIPES DE L'HOMÉOPATHIE : Loi d'individualisation

Loi d'Individualisation
Chaque individu réagit à sa manière, selon sa constitution, son tempérament, son passé, etc., en un mot son « ego », à n'importe quelle maladie, et il en va ainsi de tous les hommes. Il ne s'agira donc pas pour le médecin de soigner une maladie, mais un malade. Celui-ci est un tout qu'il faut traiter comme un tout. C'est pourquoi l'homéopathie est une médecine individuelle.

Nous possédons une hérédité et celle-ci détermine notre constitution, voire notre tempérament. Cet ensemble qui fait de nous un individu unique subit des influences physiques auxquelles nous réagissons justement selon ce que nous sommes. Quand ces influences sont nuisibles, pathologiques, en d'autres mots lorsque nous sommes malades, ces réactions se traduisent par des manifestations plus ou moins visibles de notre organisme ; ce sont les symptômes. La médecine classique identifiera certains de ces symptômes comme caractéristiques de telle maladie, mais tiendra souvent les autres pour quantité négligeable. Le médecin homéopathe, par contre, les passera tous en revue, vous questionnera et établira un véritable dossier de votre état d'individu malade, car son but n'est pas d'identifier une maladie, mais de découvrir à quelle pathogénésie votre tableau symptomatique correspond, c'est-à-dire quel remède unique, quel simillimum, pourra vous guérir. Mais, dans certains cas, plusieurs remèdes seront nécessaires.

Nous venons de voir que l'individualisation du malade était fondamentale pour l'homéopathie. Cette importance accordée à l'individu a conduit Hahnemann, - après Hippocrate et bien d'autres, à essayer d'établir une classification des individus d'après leur diathèse, c'est-à-dire leur prédisposition pathologique. Plus tard, cette typologie s'est modifiée. Nous en parlerons plus loin, au chapitre consacré aux typologies.

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